Le Guatemala, notre bouffée d’air frais !
Après notre départ du Mexique et de la surprenante tristesse qui s’emparait de nous à l’heure du départ, nous nous sommes embarqués pour le Guatemala.
Première impression à l’atterrissage : le dépaysement n’était pas énorme en rapport au Mexique (pour notre plus grand bonheur !). Nous nous sommes rendus au bord du lac Atitlan, à Panajachel plus exactement, pour retrouver la petite famille de globe trotters, les Quevala.
Après un voyage en shuttle et en tuk-tuk, nous les avons rejoints pour partager une semaine nature détente !
Les retrouvailles
Nous nous sommes donc retrouvés comme prévu. Les quevala étaient en compagnie d’une famille de « tourdumondistes » qui arrivaient sur la fin de leur périple. Bien éviemment nous avons parlé un bon moement (comme d’habitude d’ailleurs). Nous leur avons raconté Mexico, ils nous ont conté leurs débuts au Guatemala, bref, un super moment.
Après 2 jours dans ce petit village, nous avions planifié de traverser le lac pour les rejoindre à San Pedro de la laguna. Le lieu est réputé calme et tranquille, le tout, dans un environnement magnifique.
C’est à ce moment-là qu’une petite mésaventure nous est arrivée. Nous avions réservé un Airbnb à la limite du village. L’annonce parlait d’un appartement tranquille… En guise d’appartement, nous avons découvert une cabane ! Oui, une cabane du style que l’on aurait sur un terrain pour aller passer des weekends nature. Or, Margot et moi travaillons tous les jours à écrire… C’est donc dubitatifs que nous avons commencé à essayer de nous familiariser avec les lieux.
J’ai vite compris que nous ne pourrions pas rester là quand j’ai dû chasser une araignée grosse comme un crabe ! Il faut préciser que Margot est arachnophobe. Autant vous dire que la semaine prévue était mal partie ! Ce qui s’est confirmé quand il m’a fallu en chasser une autre, encore plus grosse, dans la salle de bains.
Par chance, les nouveaux amis des Quevala logeaient dans un petit hôtel au bord de l’eau où des chambres étaient libres et où le Wifi fonctionnait. Ni une ni deux, nous sommes donc partis pour les rejoindre et découvrir ce lieu sublime !
Un écrin de nature
Le lac Atitlan s’est formé dans un immense cratère de volcan. Les cendres de ce dernier ont été retrouvées jusqu’en Californie… Autant vous dire qu’on parle de quelque chose de sérieux là ! Ceci-dit, rassurez-vous, c’était il y a 84 000 ans, même si la région est réputée pour être active de ce point de vue-là.
L’eau est magnifique, cristalline, et tout le lac est entouré de volcans assoupis et de pics découpés. Un vrai plaisir au réveil. D’autant que la vue que nous avions depuis la chambre donnait directement sur cet environnement. Les lavandières descendent le matin pour faire leur lessive dans l’eau du lac, et une ambiance vraiment particulière habite cet endroit. Le paradis !
Face à nous, « la cabeza del indio », un ensemble de sommets représentant le profil d’un indien allongé. Les pêcheurs lèvent leurs filets en barques, tandis que les gamins du coin viennent se baigner. Je dois avouer que j’ai rarement passé autant de temps béat mon café à la main. Le lever du soleil y est magnifique et l’atmosphère du jour naissant est juste unique. Même Aldous Huxley est d’accord avec moi ! (Ou l’inverse peut-être).
Même si cela avait mal commencé, nous avions fini par trouver la perle rare où passer une semaine parfaite. Et c’est d’ailleurs ce que nous avons fait.
Le matin : travail, école pour la famille, et l’après midi, baignade et bons moments au bord de l’eau.
L’ascension du volcan
Sur les conseils des « tourdumondistes » qui nous avaient quittés, nous sommes partis faire l’ascension d’un volcan. Près de 4 heures de marche au petit matin. C’est d’ailleurs là-haut que nous avons souhaité un joyeux anniversaire à Stéphanie. Plutôt pas mal pour un anniversaire, non ?
En chemin, nous avons entendu des coups de feu. C’est à l’arrivée en haut que nous avons compris. Il s’agissait de la police qui avait tiré en l’air pour dissuader les bandits de grand chemin. Et oui, certains attendent les touristes en haut pour les dépouiller. Autant vous dire qu’après 4 heures de crapahute, difficile de jouer au héros !
Pour tout vous avouer, il nous a fallu plusieurs jours pour récupérer des courbatures de cette randonnée. Même moi qui adore ça, force est de reconnaître que le dénivelé ne fait pas rire.
Quoi qu’il en soit, nous avons largement été récompensés. La vue de là-haut est à couper le souffle. Le lac est majestueux, entouré de plusieurs sommets dépassant tous les 3000 mètres d’altitude. Il faut se la gagner, mais le jeu en vaut largement la chandelle.
Au passage, c’était le premier 3000 pour certains d’entre nous, un bel exploit pour une première, aussi beau que la récompense.
Le gros coup de foudre pour Atitlan
Nous avons réellement passé une semaine extraordinaire dans cet endroit. Tant les gens que le paysage nous ont donné envie d’y retourner.
La population est super gentille et aimable. Ils sont toujours prêts à dépanner, à renseigner ou à aider. Ils sont très souriants et curieux. On nous a demandé si nous aussi on se lavait dans des lacs, si on avait l’eau chaude, si la vie était chère en France… On a vraiment apprécié ces moment là. J’espère d’ailleurs pouvoir y emmener mon frère un jour, histoire d’aller pêcher en barque dans ce cadre hors norme. Venir profiter de la douceur du temps qui s’y écoule paisiblement.
Bref, notre première étape au Guatemala a juste été paradisiaque, et en prime, en excellente compagnie. Nous avons passé des soirées à parler de tout et de rien, de la vie qui s’offrait à nous, de ces magnifiques découvertes que nous avions la chance de faire. De même que ces changements qui commençaient à s’opérer en nous grâce au voyage et à la distance que nous prenions par rapport à nos vies avant de partir. Cela n’a fait que renforcer les liens qui nous unissent à cette petite troupe.
En clair, le lac Atitlan nous a conquis !