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Ceux pour qui cette méthode de travail et cette technique de référencement sont familières, voient passer énormément d’articles sur le sujet. La plupart sont rédigés par des consultants SEO.
Pour ma part, en plus d’en élaborer, j’en rédige. Loin du débat qui le compare à la méthode du silo, je voudrais partager avec vous ma vision du cocon sémantique, ainsi que ce qu’il oblige un rédacteur à faire.

Certes, en tant que rédacteur, nous sommes tenus de rédiger des pages dont la thématique nous est parfois un peu obscure. Dans le cadre d’un cocon sémantique, c’est différent. Avant de se lancer dans la production du contenu, il faut connaître aussi parfaitement que possible ladite thématique, ainsi qu’en saisir les clés pour couvrir au mieux le sujet.

Pas toujours simple !

L’efficacité de la recherche et de la stratégie donnent la clé de la réussite

J’ai fait partie d’une structure de rédacteurs pendant un temps. Toute la stratégie d’attaque de la thématique était définie en amont. On nous assignait simplement une liste de pages dont il fallait rédiger le contenu. Toute l’étape du maillage interne était déjà pensée et mise en place, avec des liens au sein d’une architecture. Seule la rédaction des contenus de chaque page nous incombait, en tenant compte de bien contextualiser l’ancre de chaque lien.

On sait qu’un bon référencement web passe par une l’élaboration d’une stratégie rigoureuse, tenant compte de toutes les thématiques à traiter. Dans les cocons, les liens internes sont donc aussi importants que les contenus en eux-mêmes. Le contexte de chacun est primordial pour en optimiser l’efficacité. L’effet sur le positionnement n’en est que meilleur.

Pour ce qui est de la rédaction du contenu, il est donc nécessaire de bien cerner le sujet. Il faut optimiser ses recherches et devenir aussi « expert » (même si je déteste ce mot) de la thématique que possible. Il faut saisir le public cible, sa façon de formuler ses requêtes, ainsi que garder à l’esprit que les moteurs de recherches sont également de la partie. En clair, il faut emmagasiner un maximum d’informations pertinentes en un minimum de temps pour des résultats de travail intéressants et rentables.
C’est là, qu’en tant que rédacteur on peut faire la différence sur ses homologues. D’une part, il faut savoir chercher et compiler les infos, d’autre part, leur mise en valeur est essentielle. Il faut attirer l’internaute cible à nous. L’utilisation d’un outil d’optimisation sémantique ne fait pas tout, il faut intéresser. Il n’y a qu’à ce prix qu’on se démarque, et que le cocon peut fonctionner correctement. Cette notion échappe souvent aux rédacteurs.

Le travail des expressions cibles au sein du cocon sémantique

cible-objectif-stratégie

Trop souvent, les cocons sur lesquels nous travaillions étaient élaborés de façon générique. Le brief nous permettant d’approcher l’univers du client était trop empirique. Un simple questionnaire nous servait de guide pour ensuite nous lancer dans la production du contenu.

Or, à mon sens, c’est une erreur. Chaque client, chaque univers, nécessite une approche différente. Maintenant que je travaille à l élaboration de cocons, je passe beaucoup de temps sur la stratégie. Je cherche à cibler au mieux les expressions porteuses, et je tente de cerner les requêtes qui rapporteront le plus à mon client. Je ne travaille pas de façon générique.

Varier les approches sémantiques

En ne se focalisant que sur des contenus « comment », « pourquoi », « avec quoi », on n’arrive pas toujours à des résultats probants. Chaque niche, chaque thématique demande une réflexion qui lui est propre. Comme toute technique marketing, le tout n’est pas de seulement augmenter le trafic naturel, mais bien le trafic qualifié. Et c’est là tout l’enjeu. Le chiffre d’affaires du client en dépend. Toutefois, il faut arriver à lui faire atteindre un bon positionnement. C’est donc à cette étape de la stratégie que je passe maintenant le plus de temps.

Le tout n’est pas de produire un tas de pages. Chaque page doit avoir un pouvoir de persuasion et un intérêt intrinsèque. De même, le maillage doit être pertinent et chaque lien doit assurer une cohésion dans l’ensemble du cocon.

Là encore, j’essaie de faire la différence à ce niveau-là. J’apprends à connaître mon client, et tente de connaître les prérequis web de sa niche, mieux que lui parfois. Je n’ai donc pas un système générique que j’applique, mais j’adapte mon travail au cas par cas.

La stratégie de référencement naturel par excellence

Ce que j’apprécie le plus dans le cocon sémantique, c’est la mise en œuvre de tout un tas de leviers en même temps :

    • Les outils d’optimisation sémantique permettent de conférer une valeur ajoutée au contenu. L’optimisation technique permet de gagner en vitesse (c’est là que j’apprécie de travailler avec un bon consultant SEO, pur et dur).
    • La stratégie de contenu doit permettre au site client de bien se positionner sur les SERP (on vise tous la première page !).
    • Penser la structure interne de liens la plus optimisée et pertinente.
    • Effectuer une recherche propre aux attentes du client et à sa niche (parfois, la longue traîne par exemple, suffit).
    • Chercher comment optimiser les URLs.

Bref, il faut se creuser la tête ! Et ce n’est pas qu’une question de mots-clés, on le sait tous.

Ceci-dit, le cocon ne fait pas tout. Il faut y intégrer du netlinking et la recherche de backlinks pour atteindre l’objectif. C’est un facteur malheureusement trop souvent laissé pour compte., de même que l’optimisation SEO.

Contextualiser ses liens

En clair, il ne suffit de déployer une grande quantité de pages et de contenus se renvoyant des liens pour optimiser le référencement du site, mais bel et bien penser une vraie stratégie bien plus globale. Bien des sites ont un nombre de pages impressionnant, sans pour autant arriver à ranker… L’architecture compte énormément. C’est d’ailleurs ce que défend le papa du cocon sémantique, Laurent Bourrelly. Plus que dans un simple silo, on tâche de garder une cohérence des pages liées, tout en cernant au mieux une thématique. Chaque place qu’une page va grapiller va permettre à l’ensemble de la structure du cocon d’en bénéficier. C’est une des clés de la réussite de cette technique et du déploiement de la stratégie.

Attention, je ne dis pas avoir compris selon quel système les algorithmes des moteurs de recherche fonctionnent, mais je sais que le cocon fonctionne pour en avoir déployé plusieurs avec des résultats probants. C’est un excellent complément d’une stratégie de content marketing et de création de contenu bien pensée.

Conclusion : bien penser son cocon sémantique pour le voir éclore

Une fois déployé, on sent des papillons dans le ventre en voyant ses pages et ses articles gagner en positionnement. C’est l’effet cocon ! Blague à part, tout référenceur qui participe à la création d’un cocon sémantique guette la moindre position gagnée par ses pages. J’appelle ça la fièvre de l’Analytics.

Côté rédacteur

En tant que rédacteur, la rédaction de chaque page peut s’avérer très difficile. Il faut éviter de se répéter, tout en traitant d’une même thématique. C’est ce que j’appelle le « mental spinning ». Il faut être rusé pour ne pas se répéter et distiller les informations au fil du contenu. Il ne faut surtout pas tout dire d’un coup. Et je dois vous avouer que cela peut s’avérer compliqué. On n’a pas d’outil intégré au cerveau permettant d’appliquer le cosinus de Salton ! Mais bon, on se débrouille pour éviter le duplicate content involontaire.

Voilà donc ma vision du cocon sémantique : La clé pour réussir avec cette technique, c’est s’adapter aux thématiques, tout en appliquant toujours la même rigueur de production de contenu pour chaque page. On tient compte des liens de chacune, et on s’assure de rédiger des articles et des pages pertinents.

Côté consultant SEO

En tant que SEO, c’est la stratégie en amont qui prime, ainsi que la parfaite connaissance du client et de sa thématique. Le maillage et l’architecture des liens doivent être cohérents, pour permettre le positionnement du site sur les requêtes qui composent votre cible. En clair, le cocon sémantique, ce n’est pas une mince affaire, mais bien pensé, cela permet aux sites qui en sont dotés d’apparaître en bonne place sur les pages des moteurs de recherche.

Et souvenez-vous que les outils d’optimisation sémantique ne font pas tout ! C’est le jus de cerveau qui vous donnera les clés de la réussite et qui permettra à vos pages de se placer.

Si vous souhaitez vous lancer, pensez bien chaque étape et ne perdez pas non-plus l’internaute de vue… Bon courage !