Interview d’une rédactrice web mexicaine : Lorena Diaz

Table des matières

Lorena m’a gentiment répondu après plusieurs échanges. Avec cette entrevue, vous découvrez un peu de ce qui a motivé le projet Nomadwriter. Depuis le départ, je tente d’échanger avec des acteurs du web de chaque pays où je passe. Nous parlons de nos méthodes de travail, des outils que nous utilisons, ainsi que des problèmes que nous pouvons rencontrer respectivement.

Voilà donc le premier entretien d’une série, qui j’espère vous éclairera un peu sur le web à l’étranger.

Présente toi et explique-nous depuis combien de temps tu travailles en tant que rédactrice web. Qu’est ce qui t’a mené à ce métier ?

Je m’appelle Lorena Díaz, je suis impliquée professionnellement dans la rédaction web, la relecture et la traduction depuis un peu plus de 4 ans, et j’espère qu’il me reste encore de nombreuses années pour m’y adonner !
En réalité, l’écriture est ma passion… Quand j’étais enfant, j’écrivais des histoires, puis j’ai commencé à étudier les lettres hispaniques à l’UNAM et maintenant c’est devenu mon style de vie, j’adore ça ! De plus, ce en quoi je crois, ce n’est pas seulement écrire, c’est aussi produire des textes vraiment utiles pour tout le monde. On en a assez du contenu poubelle !

Quel est ton statut (indépendant, membre d’une équipe, d’une structure) ?

Je suis très fière d’être à la fois directrice et fondatrice de Hablando de letras. Nous sommes une agence de contenu et nous sommes en pleine croissance. Je suis très enthousiaste à l’égard de ce projet qui vise à donner vie à du contenu de qualité sur le Web, d’une manière professionnelle.

Qu’est-ce que tu aimes dans ton travail et qu’est-ce qui te coûte le plus ?

Ce que j’aime le plus, c’est savoir qu’il sert les autres, qu’il les aide à en apprendre davantage sur quelque chose qu’ils ne savaient pas auparavant. J’aime savoir que j’ai pu faire en sorte que les gens en retiennent quelque chose. De savoir quel type d’aliment est le meilleur ou quelle est la nourriture traditionnelle de tel endroit par exemple.

Le plus difficile pour moi, c’est d’apprendre à partir sur des sujets compliqués ! Comme j’insiste pour rendre le sujet aussi simple que possible, quand la thématique est très technique ou m’est étrangère, je dois me documenter suffisamment pour obtenir le ton et le langage désirés. C’est un type de défi très intéressant !

En général, la partie la plus difficile de mon travail est de faire comprendre aux autres l’importance du contenu. De nos jours, Internet est un vrai outil de travail et beaucoup l’oublient encore en ne le considérant pas avec l’importance qu’il mérite.

Comment trouves-tu de nouveaux clients ?

Avec beaucoup de chance ! Haha, ce n’est pas vrai.
Eh bien, grâce à mon site Web, au catalogue de redactorfreelance.com, aux recommandations et à ma page Facebook. Je pense que j’ai besoin de plus de moyens, mais pour l’instant, ça a plutôt pas mal fonctionné.

Quelle méthode utilises-tu pour optimiser ce que tu écris, quels sont tes outils de référencement ?

Pour l’instant je n’utilise que Yoast SEO, c’est un plugin WordPress gratuit qui permet d’optimiser son texte. Si je dois demander des mots-clés, Google suggest peut aider, comme des outils plus spécifiques sur des mots-clés tels que keywordtool.io, qui est également gratuit.

Parle nous un peu de ton propre site.

www.hablandodeletras.com

Voici mon site. La vérité, c’est que j’y ai beaucoup travaillé (des heures interminables à regarder tuto sur tuto !) et je pense avoir obtenu ce que je voulais projeter : l’image professionnelle d’une équipe engagée dans le projet de chaque client.

Quand quelqu’un rend une prestation, il sert la cause d’un autre, dans le sens noble du terme, et c’est ce que la personne aimerait qu’on ressente sur la page concernée. En tant que prestataire, on ne fait pas seulement payer le fait d’écrire, on se connecte avec les besoins du client ! Peu importe ce dont il s’agit.

Je pense que le rédacteur web est vraiment sous-estimé. J’essaie d’entrer dans d’autres pays et il s’avère qu’à l’étranger ils veulent toujours payer moins cher ! Je ne devrais pas être surprise, mais je n’y peux rien. La rédaction d’un bon texte exige du dévouement, de la documentation, du temps et des efforts. Parfois je n’arrive pas à comprendre comment ils veulent que nous ne soyons pas payés pour ce travail.

Quoi qu’il en soit, ma passion actuelle est mon agence, je suis très heureuse ! Dans mon équipe, je suis toujours à la recherche de personnes engagées et bienveillantes les unes envers les autres, et envers l’écriture. On ne se contente pas d’écrire pour écrire, mais on pense à nos lecteurs à chaque instant. C’est ce qui je pense devrait être la règle d’or de l’écriture. Malheureusement, parfois, trop de monde perd tout ça de vue…

Merci beaucoup pour cette interview !