Notre voyage : un projet plus qu’improbable
Il y a un peu plus de 3 ans, quand ma copine et moi nous sommes rencontrés, nous nous sommes très vite retrouvés autour du goût du voyage. Pour ma part, j’avais déjà un peu baladé mon sac à dos, mais pour elle, il s’agissait d’une envie qui l’intriguait et la fascinait.
Il faut savoir qu’à cette époque là, je ne travaillais pas, victime de deux accidents en 6 mois. Impossible pour moi de reprendre le type de boulot auquel j’étais habitué. Opéré d’un genou, puis d’un bras à 2 reprises, je me remettais à peine de ces 2 épisodes qui me laissait passablement handicapé.
Malgré tout, au bout d’à peine une semaine de relation, on s’était dit : « dans 3 ans, on part à l’autre bout du monde explorer tous ces pays qui nous attirent tant. »
L’envie était là, manquaient les moyens.
Il faut rendre à Jules, ce qui appartient à Pierrot !
Il fallait que je reprenne le travail, et par là même, que je trouve un moyen d’avoir la possibilité de voyager au long cours. Oui, mais que faire ?
Quelques tentatives de petits boulots infructueux ont fini par avoir raison de ma patience. Je ne suis absolument pas patient ! La motivation était là, mais impossible de savoir par quel bout prendre les choses.
En parallèle, ma copine, Margot, avait son atelier à côté de la maison. Son café couture, En couture Simone, avait son petit succès, mais pas de quoi réaliser notre rêve. On vivait, mais impossible d’envisager de se retrouver à des milliers de kilomètres pour une période indéfinie.
C’est Pierrot, consultant SEO, qui à force d’insister, a réussi à éveiller ma curiosité et mon intérêt. « Fais du SEO ! C’est un boulot qui a de l’avenir et qui va trop te plaire ! ». J’avais déjà eu un e-commerce à gérer par le passé, mais je ne voyais pas vraiment la finalité du truc. Je l’avais fait sans trop y croire. Le résultat avait été à la hauteur de mes espérances, à savoir, quasi nul !
Il a commencé par m’expliquer les rudiments du métier, puis à me fournir des masses colossales de sources et de documents. J’ai ingurgité tout ça frénétiquement. J’étais stimulé intellectuellement et j’apprenais enfin quelque chose de nouveau. Je dois avouer que mon hypermnésie m’a bien servi durant ces quelques mois que j’ai passé enfermé à ingurgiter des informations en masse. Il passait régulièrement et m’éclairait sur tous les points un peu flous.
Un jour, il est arrivé en m’expliquant qu’il devait rédiger quelques textes SEO pour un de ses clients. Il m’a demandé si j’étais intéressé. J’y ai vu l’opportunité d’enfin passer à la pratique. Et c’est là que tout a commencé. En quelques heures, j’avais tout bouclé et optimisé « aux petits oignons ». Sa réaction m’a laissé entendre que je tenais enfin quelque chose de concret pour commencer une activité.
Passer le pas et devenir freelance
Là encore, merci Pierrot !
Il m’a poussé à me monter autoentrepreneur et m’a promis de me trouver du grain à moudre. C’est ce qu’il a fait en un rien de temps. J’avais mes premiers clients en rédaction SEO. J’osais à peine y croire !
En parallèle je continuais d’alimenter mon cerveau de tout un tas d’informations relatives au web, au digital et à la stratégie à adopter pour améliorer sa visibilité en ligne. J’aimais analyser, décortiquer, comprendre. L’écriture a toujours été quelque chose d’assez facile pour moi, et c’était le moyen d’entrer de plain pied dans cet univers. C’était la première fois que je travaillais sans en avoir l’impression !
Dès lors, j’avais la sensation de devoir cravacher car la lumière était au bout du tunnel. De contrats en contrats, j’ai fini par décrocher des missions toujours plus intéressantes et stimulantes. J’ai fait partie d’une équipe et ai fini par m’émanciper pour voler de mes propres ailes. Entre temps, Margot a fermé son atelier et a commencé à m’aider sur certains dossiers. Elle aussi a attrapé le virus. Elle s’éclate sur certaines thématiques que je ne maîtrise pas forcément, rendant notre équipe solide et complémentaire.
Improbable il y a trois ans, notre situation est devenue idéale pour voyager et travailler en même temps.
Bien équipés, on pouvait s’envoler à l’autre bout du monde
Il y a quelques mois, il est devenu évident que notre projet de voyage devenait de plus en plus concret. On travaillait tous les 2 en ligne, il nous suffisait donc d’avoir une connexion WIFI et c’était bon. C’est alors que l’on a acheté nos billets.
Même les billets en main, on avait encore du mal à réaliser que notre rêve était sur le point de s’accomplir. Il faut dire que nous avons travaillé d’arrache pied tous les deux, jusqu’au dernier jour. Même la veille du décollage, nous étions en train d’écrire !
Et nous voilà aujourd’hui, à plus de 10 000 kilomètres de chez nous. On écrit le matin et on profite le reste de la journée. Margot rencontre des tisseuses et des brodeuses pour apprendre des techniques propres aux pays que l’on visite. Elle alimente son blog de ses expériences et de ses rencontres. C’est d’ailleurs le fil conducteur de notre voyage. On tache d’aller dans des régions et des localités tournées vers un certain type d’artisanat textile.
Pour ma part, je tache de rencontrer des homologues dans les grandes villes que l’on visite. C’est d’ailleurs un des buts de ce blog, faire état du métier de rédacteur web à travers le monde. Nous n’avons aucune prétention, sinon de partager nos expériences et de faire découvrir ce que l’on sait faire aux gens que l’on rencontre.
Chacun dans notre branche, on place l’échange, la rencontre et le partage au milieu de notre expérience. On a la chance de pouvoir vivre des moments très intenses et de se trouver sur la route de quelques personnes qui nous impactent fortement. En clair, on vit en voyage !
Tout ce texte ne vise qu’à vous éclairer sur notre parcours et sur la motivation qui nous anime. Nous sommes partis 3 ans après le début de notre relation, quasiment jour pour jour. On croit très fortement en l’adage qui dit « à cœur vaillant, rien d’impossible ».
En tout cas, pour ma part, je souhaite remercier Pierrot de tout ce qu’il a fait pour me donner les moyens pour y arriver. Il a cru en moi plus que je ne pouvais le faire à l’époque. C’est grâce à lui que j’ai un travail qui me plait plus que ce que tout ce que j’ai pu faire jusqu’alors. Je tiens aussi à remercier ma chérie, Margot, qui elle aussi y a toujours cru, et qui aujourd’hui partage avec moi cette folle aventure.
Voilà pourquoi et comment ce voyage a commencé. L’aventure Nomadwriter est en route !
PS : Ce sera probablement le seul texte non optimisé de ce blog !